7
L'infection
Amateur de films d'horreur, il m'a fallu du temps pour apprécier la catégorie des zombies. Ce n'est que depuis une époque récente que je m'intéresse plus en détail à ce genre particulier. J'avais...
Par
le 24 avr. 2019
28 j'aime
9
Voir le film
L'Enfer des zombies par L'Ami Ricofruit
Suite « crapuleuse » du chef-d'œuvre de Romero, L'Enfer des zombies — aka Zombi 2 — marque l'entrée de Fulci, après plusieurs années passées à jouer les mercenaires talentueux du cinéma populaire italien, dans l'univers du gore.
Série B horrifique sans prétention, renouant avec les origines vaudou du mythe, L'Enfer des zombies réunit déjà tous les ingrédients qui feront le succès des futurs films de Fulci : Frizzi à la musique, De Rossi aux effets spéciaux, des scènes gores encore impressionnantes malgré leur grand âge — l'énucléation de la malheureuse Olga Karlatos —, et une atmosphère putride particulièrement bien rendue — l'arrivée du bateau à New York, l'hôpital de fortune.
Si Fulci arrive parfois à rendre sublime les zèderies les plus ridicules — la fameuse scène sous-marine au cours de laquelle un zombie affronte un... requin ! —, L'Enfer des Zombies souffre sans doute encore de quelques scories bisseuses — deux plans nichons, des héros particulièrement crétins qui restent paralysés comme des mongolos lorsqu'ils se font attaquer par les morts-vivants parmi les plus lents qu'on aie pu voir dans ce genre de films. Mais Fulci fera mieux, et plus personnel, par la suite...
Série B horrifique sans prétention, renouant avec les origines vaudou du mythe, L'Enfer des zombies réunit déjà tous les ingrédients qui feront le succès des futurs films de Fulci : Frizzi à la musique, De Rossi aux effets spéciaux, des scènes gores encore impressionnantes malgré leur grand âge — l'énucléation de la malheureuse Olga Karlatos —, et une atmosphère putride particulièrement bien rendue — l'arrivée du bateau à New York, l'hôpital de fortune.
Si Fulci arrive parfois à rendre sublime les zèderies les plus ridicules — la fameuse scène sous-marine au cours de laquelle un zombie affronte un... requin ! —, L'Enfer des Zombies souffre sans doute encore de quelques scories bisseuses — deux plans nichons, des héros particulièrement crétins qui restent paralysés comme des mongolos lorsqu'ils se font attaquer par les morts-vivants parmi les plus lents qu'on aie pu voir dans ce genre de films. Mais Fulci fera mieux, et plus personnel, par la suite...
8
Écrit par
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs films de Lucio Fulci, Les meilleurs films de 1979 et Les meilleurs films de zombies
Créée
le 12 juil. 2010
Critique lue 1.2K fois
10 j'aime
D'autres avis sur L'Enfer des zombies
7
C'est l'Apocalypse!
L'histoire commence par l'arrivée d'un bateau apparemment sans âme qui vive dans la baie de New York. Deux policiers fluviaux montent à bord, l'un se fait mordre violemment par ce qui ressemble à un...
le 18 mars 2016
12 j'aime
5
8
Critique de L'Enfer des zombies par L'Ami Ricofruit
Suite « crapuleuse » du chef-d'œuvre de Romero, L'Enfer des zombies — aka Zombi 2 — marque l'entrée de Fulci, après plusieurs années passées à jouer les mercenaires talentueux du cinéma populaire...
le 12 juil. 2010
10 j'aime
Du même critique
9
Critique de Oncle Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures par L'Ami Ricofruit
C'est le premier film d'Apichatpong Weerasethakul que je vois, ayant toujours été un peu réticent à l'idée de m'infliger la vision d'un cinéma aussi radical — pour de mauvaises raisons, sans doute,...
le 17 sept. 2010
51 j'aime
7
8
Critique de Speed Racer par L'Ami Ricofruit
Elles sont marrantes les sœurs Wachowski. Alors qu'elles se traînaient depuis quelques années une réputation d'intellos pompeuses auprès de quelques geeks rageux qui ne leur ont jamais pardonné...
le 29 sept. 2010
42 j'aime
3
6
Critique de Sunshine par L'Ami Ricofruit
L'avantage, avec les œuvres dont on attend pas grand chose, c'est qu'on peut avoir le plaisir de tomber sur une bonne surprise : cas d'école avec Sunshine, film de Danny Boyle, cinéaste inégal dont...
le 8 sept. 2010
40 j'aime
