Grand classique du cinéma d'action américain et certainement le film le plus violent depuis Scarface et la mise en vigueur du Code Hays. Le récit repose en partie sur Cody Jarrett, l'anti-héros tueur de sang-froid psychotique devenu culte depuis la sortie en 49 mais ce serait trop rapide de résumer White Heat à ce personnage mythique et à la prestation de James Cagney. Le film possède une intrigue à rebondissements multiples, plusieurs scènes fascinantes de fusillades ou poursuites comme par exemple ce final infernal émaillent la durée. C'est une oeuvre mature également par ses thèmes, son sérieux et l'absence des naïvetés habituelles du genre puis enfin les méthodes policières modernes avec ces flics qui n'enquêtent pas qu'avec leurs flairs. La réalisation de Raoul Walsh est assez classique mais très rythmée, les deux heures passent vite tant on est pris dedans.