Jean-Pierre Marielle, Jacques Dutronc et des dialogues signés Michel Audiard on pouvait espérer un peu mieux que ce film au ventre mou. Le sujet tourne bien trop souvent à vide, Pirès n'est surement pas un grand réalisateur il n’empêche que ça pourrait être largement mieux que ça ne l'est. Il n'y a pas vraiment d’ambitions derrière ce film. Car à part montrer la pauvre petite vie de vendeurs de porte à porte qui n'ont absolument aucun scrupule à vendre des encyclopédies aux pauvres gens de la région, il n'y a rien d'autre. Ça n'est malheureusement pas assez corrosif envers ce monde des petits vendeurs pour fonctionner pleinement. C'est surtout le jeu de Marielle qui arrive à porter le film car sans lui il ne sortirait pas grand chose de l'entourloupe. Même Audiard est en mode mineur il n'y a pas grand chose de savoureux dans les dialogues. Dutronc regarde souvent Marielle jouer et on le vois s'esclaffer tout aussi souvent devant les répliques de son partenaire.
Dutronc à une anecdote d’ailleurs sur ce tournage ou il passait comme bien souvent son temps à faire le con. Chaque jour Dutronc allait asperger la voiture de Marielle avec un extincteur, en quittant le plateau Marielle s’exclamait qu'est ce qu'il y a comme givre ici, et surtout sur la mienne.