L'Entraîneuse fatale par Johannes Roger
Le film tire son originalité du milieu ouvrier dans lequel il se déroule, celui des réparateurs de lignes à haute tension. Cela permet à Walsh de contourner les conventions de l’histoire d’amour, en y injectant une bonne dose d’humour et surtout d’excellentes scènes d’action spectaculaires, comme le duel final au sommet d’un pylône sous une tempête. Robinson, Dietrich et Raft tout trois excellent, donnent de l’épaisseur à la leurs personnages tout en leur apportant ce qu’il faut d’humanité pour les rendre attachants. La preuve qu’une bonne mise en scènes peut faire passer les quelques clichés d’un scénario.