Régression sociale
Le Sud, l'esclavagisme, l'amour, Clark Gable... difficile de ne pas penser à Autant en Emporte le vent lorsqu'on s'intéresse à L'esclave Libre de Raoul Walsh. C'est au cœur de la guerre de Sécession...
le 9 nov. 2016
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C'est en effet la morale de cette histoire qui a très très mal vieilli, parfois lassante malgré quelques rebondissements !
On a l'impression d'avoir vu ce type de scénario des quantités de fois, et au fond ces périodes de l'esclavagisme n'intéressent plus grand monde de nos jours ! La guerre de sécession a cessé, c'est sûr, et l'esclavagisme de nos jours a pris d'autres formes, plus insidieuses !
Certains ont comparé cette aventure à un "Autant emporte le Vent" défraîchi, avec une Yvonne de Carlo plus "comestible... On peine à croire d'ailleurs qu'elle incarne le fruit des amours défendus entre un des propriétaires d'esclaves pas trop méchant, et une de ses "propriété" noire, et qu'elle puisse être une esclave. Elle a en effet été élevée comme une lady par son père, et à sa mort vendue aux enchères pour 5 000 dollars !
C'est du Clark Gable pur jus, pas tant ridé que ça, et la star fut déçue de l'accueil du public. Le comédien mourut trois ans après en étant un des seuls comédiens a avoir été récompensé par trois oscars au cours de sa carrière. Sydney Potier est aussi remarquable. En France, l'accueil ne fut pas si mauvais que ça, car ce film fut millionnaire en entrées.
En le visionnant, j'ai failli me lasser : il y a trop de passages mis ça et là pour meubler, et ça semble s'éterniser de nos jours. Finalement quitte à voir une guerre de sécession, je préfère une bonne BD des "Tuniques bleues", c'est bien plus amusant !
Arte le 02.04.2018
Créée
le 3 avr. 2018
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