En ce jour funeste, je me suis dit qu'il fallait peut-être écrire une petite bafouille sur un James Bond, ça faisait longtemps en plus.
The Spy Who Loved Me, c'est vraiment l'un des films déclencheurs de ma passion pour Bond, le genre de film que quand quand tu le vois à 10 ans dans un magasin de télé, tu restes devant pendant que tes parents sont aller faire les courses et après vont faire passer une annonce à la caisse pour te retrouver.

Oui, c'est pas le meilleur film, le scénar est assez repompé de On ne vit que deux fois ( même carrément), mais bon Fleming ne voulait pas qu'on adapte son roman, soi-disant roman pour femmes dont il n'était pas du tout satisfait. Mais L'espion qui m'aimait c'est peut-être le premier vrai Blockbuster de la saga. Faut dire que ça arrive à un sale moment, le partenariat Saltzman/Broccoli volent en éclat, L'homme au pistolet d'or se fait basher de tout les côtés, il faut que Bond revienne fort, et il va le faire.

The Spy Who Loved me, ça commence avec l'une des plus grandes scènes de ski du cinéma, et certainement l'un des scènes les plus plus cultes de toute la saga, ce saut en parachute à l'effigie de l'Union Jack, ça me fout toujours des frissons, surtout enchainé à la meilleur opening song de la saga Nobody Does it Better par Carly Simon.
Comme dit, TSWLM, c'est un déluge de moyen, des décors à couper le souffle comme les scènes en Egypte, la Sardaigne, mais surtout Atlantis la base sous-marine de Stromberg et également le supertanker Liparus qui reste l'un des plus gros décors de cinéma de l'histoire (bravo Ken Adam).

Broccoli et Gilbert n'hésitent pas à mettre le paquet des fusillades intenses, des courses poursuites aussi bien sur Terre que sur mer.
Un des trucs qui m'a laissé scotché, la première fois, c'est cette Lotus Esprit Blanche, sorte de soucoupe volante. Bond pourchassé par un hélico sur les routes de Sardaigne et qui arrivé à une jetée se voit dans l'obligation de plonger, et là vous vous pouvez pas imaginer ce que ça fait à un petit gamin de 10 ans de voir cette bagnole se transformé alors en sous-marin, c'est le rêve, pour moi c'était ça le cinéma.
Et puis y avait Triple X, l'épouse de Ringo Starr, elle était très jolie, une de mes girls préférés, mais faut dire que j'ai un faible pour les girls russes.

Mais quand on regarde ça, il faut toujours un autre truc qui va déclencher la passion, l'envie d'en voir plus, et non c'était pas les blagues de Roger Moore, même si j'avoue les avoir aimer à l'époque.
Dans ce film, ce qui m'a le plus impressionné encore plus qu'une Lotus qui se transforme en sous-marin, un truc qui m'a définitivement accroché dans l'univers James Bond, c'est le personnage de Requin.

Requin, 2m18 et un dentier d'acier, même si quand on voyait Roger le frapper on avait l'impression qu'il était complètement en acier. Un charisme de folie, pourtant aucune ligne de dialogue (je précise que je parle de TSWLM, le perso est sabordé dans Moonraker malheureusement). Une sorte de vampire du XXème siècle qui s'amuse à faire cache cache dans les temples de Louxor, la parfaite machine à tuer. Des confrontations légendaires avec Bond, comme celle dans le train en Italie ou bien sur cette dernière dans l'Atlantis, où même ce sacré Requin ne résiste pas au charme magnétique de James avant de le précipiter dans le bassin aux squales. Inutile de dire que Requin s'en sort indemne.
Quand t'as 10 ans, t'es fasciné par ce genre de personnage, il te prend aux tripes, il marque ton cerveau du fer rouge, et je suis certainement loin d'être le seul. La preuve, le perso est l'un des plus connus de la saga, il a été mainte fois parodié. Mais pour moi, ça restera toujours une de mes premières expériences dans l'univers Bond et une de celles qui a façonné ma passion pour celui-ci.

Donc merci Requin.

RIP Richard Kiel. Nobody Does it better.

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le 11 sept. 2014

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Bondmax

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