Shagadelic baby

Après une introduction un peu trop rapide mais efficace de ski en Autriche, avec une super blague salace en anglais permise par le montage du film, le film se divise en deux parties.

La première partie se déroulant au Caire est excellente. Exotisme total sublimé par la photographie de Claude Renoir, mélange parfait d'action et d'espionnage (cette scène dans le chantier...), super Bond Girl qui pour une fois n'est pas incompétente et sait remettre Bond à sa place plus d'une fois. La rivalité entre les deux fonctionne vraiment à fond et renforcé par le danger permanent que représente Requin, méchant particulièrement connu de la mythologie Bond.

A part peut-être pour son apparition dans le train qui provoque la surprise mais bon, il a dû attendre sacrément longtemps dans le placard comme un con...

Puis le film retombe lorsque Bond et Amasova arrivent en Sardaigne. Malgré une scène sous-marine en voiture très cool cool mais devenue ringarde par la musique disco en fond sonore. Mais ça m'a bien fait rire. Dans cette seconde partie, Amasova ne devient rien d'autre qu'une énième demoiselle en détresse, Bond est indestructible et le grand méchant n'a absolument aucun charisme et au final son plan est hyper classique pour un James Bond. Donc déception à ce niveau-là.

Mais au moins le contrat est rempli et ce film possède tous les éléments d'un James Bond classique.