Petit film, sans prétention, ne cherchant pas à monopoliser notre temps. La thématique actuelle fait pousser en elle des attentes qu'il l'a dépasse. En d'autres mots, une œuvre autocritique, où l’humour burlesque et l’autodérision, ADN du film, auraient tourné en dérision les enjeux des hautes instances des JO à Paris et la pression mise sur les athlètes. Au lieu de cela, le film se contente d’être une petite comédie, oscillant entre une drôlerie naïve, portée par des personnages quelque peu candides, et un ennui découlant de leur caractérisation caricaturale.

Le film tente timidement un discours politique, mais celui-ci reste trop superficiel pour vraiment mettre en lumière les problématiques qu’il aborde, qu’il s’agisse de racisme, de sexisme ou d’hypocrisie.

cadreum
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le 18 août 2024

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