Le rythme et la gestion des changements tons restent toujours particulier et propre au cinéma de Kitano. Sa mise en scène lui permet de transcendé le genre du drame ou du road trip/feel good movie par des experimention formelles (pas tjrs réussi) mais qui donne beaucoup de charme au film. De plus, le tempo comique du film est parfaitement maîtrisé, entre le burlesques et le tragique, le motif comique devient également source de mélancolie
Kitano continue d'explorer comme thème les individus en marge de la société japonaise et met en scène sa luminosité, sa beauté brute et naive. L'idée du determinisme travese également le film au fure et à mesure que se tisse un triste parallèle entre les deux personnages à des périodes différentes de leurs vie, tout deux en manque de repères affectifs qui les pousse à être des individus désorientée. La mélancolie qui sous tend le génie comique du film passe en partie par le jeu naïf et touchant de Kitano, un être perdu et troublé qui se voit dans l'obligation de devoir joué le rôle de père de substitution