Brad et Cate c'est bien, Fincher et Pitt c'est mieux !
Soyons objectif : je ne le serais pas.
Fincher est mon réalisateur préféré, à mes yeux, il s'agit d'un gold maker et Brad Pitt est également un de mes acteur favori. Un Cocktail pareil devrait nous offrir du grand cinéma, surtout quand on reprend une nouvelle de F.Scott Fitzgerald ...
Sans se permettre de critiquer ce génie de la littérature, Fincher s'approprie le scénario, le transposant, faisant de Benjamin Button une triple histoire : sur l'évolution des Etats-Unis au cours du XXème siècle, sur une histoire d'amour et sur la condition humaine.
Ce premier thème, particulièrement intéressant nous montre une évolution technique, politique et social, on est surpris par le racisme assumé du début du film, mais on voit là un message : voir la réalité tel quel !
Le second message est d'avantage fait pour vous faire couler une petite larme. Là encore, soyons claire, c'est la chose la plus ennuyeuse dans le film car Fincher n'est pas un génie des histoires d'amours, il les rend même légèrement ennuyeuses ... Enfin bon, le coupe Pitt-Blanchett a dut faire rêver plus d'une personne alors permettons nous d'apprécier cela.
C'est plus la nature humaine qui est traité par le mythique réalisateur de The Game et Fight Club, comme souvent il laisse la porte ouverte pour s'approprier ses réponses aux questions qu'on peut se poser. En voyant l'ensemble de l'oeuvre de Fincher, on peut s'interroger sur sa propre vision ontologique de l'être humain ...
On est également bluffé par le maquillage, Brad vieillissant et rajeunissant pour le plaisir des yeux, mais il n'est pas le seul, l'ensemble des personnages vieillissent au fur et à mesure du film.
Le seul défaut est sa petite longueur, qu'on peut, peut-être, regretter