Chroniques du Panda, à la quête des calins perdus, volume 8
Une fois n'est pas coutume : critique courte pour un bon film.
Je me faisais récemment la réflexion en relisant mes critiques, dont certaines anciennes, qu'il faudrait parfois savoir éliminer cette tendance à tout analyser.
À développer autant de critères techniques, d'arguments concrets pour donner de vraies impressions sur ce film.
Et, la vie étant faite de coïncidences, seulement quelques jours après je visionnai Benjamin Button.
Que dire.
Simplement, le choc.
L'évidence.
Le film est criblé d'incohérences temporelles, d'imperfections, certains diront même de longueurs.
Et pourtant.
J'ai pleuré, bien plus que je n'ai pleuré devant un film depuis vraiment vraiment longtemps.
Comme le soulignait le Yéti, non seulement je respecte comme toujours les personnes qui n'ont pas aimé le film, mais dans ce cas précis je comprends sincèrement pourquoi c'est possible.
On est touché à un niveau tellement personnel que ce n'est pas intrinsèquement bon.
Benjamin Button est de ces oeuvres qui font appel à des choses profondément intimes, profondément inexplicables.
Une ambiance, un ressenti.
Formule bateau mais... ce film ne se raconte pas, il se vit.
Fin.