Bon, lui, Brian A. Miller, ce serait bien qu'il se calme et qu'il tourne moins parce qu'il fait un film par an et pas un seul de potable. Et encore, The Outsider n'est pas le pire si je le compare à The Redemption ou Officer Down.
The Outsider est plutôt dans la catégorie polar pur et dur avec des interrogatoires musclés, deux, trois fusillades, des flics perplexes où un ancien Marine (forcément) retourne au pays s'occuper de sa fifille aux prises avec un industriel véreux.
Ça m'oblige à m'attarder sur le cas James Caan. Oui, l'illustre Sonny du Parrain numéro un vivote désormais dans ce genre de série Z où il s'amuse à peloter les hôtesses (Shannon Elizabeth quand même, je ne savais pas ce qu'elle était devenue depuis American Pie) ou, comme n'importe quel méchant nanar, à disserter sur tout et n'importe quoi. Son arrivée dans la ville. La recette d'une boisson alcoolisée. Jason Patric, lui, a l'air de sortir de sa sieste vu son air endormi. Si c'est lui le meilleur flic de la ville, au secours.
Enfin, ce Walker a pour lui sa carrure autrement plus convaincante que son côté papa gâteau ou sa discrétion pour infiltrer le QG du méchant. En tout cas, ça paie bien d'être dans l'armée vu la montagne de billets qu'il traîne dans sa poche. Je ne savais pas qu'un soldat veuf pouvait être aussi riche. Il paraît que nul n'est prophète en son pays. Quand on voit la dernière image, ne jamais se fier aux proverbes.