Emmanuelle Béart sort de ses seconds rôles peu affirmants pour s'offrir la vie d'une étudiante à des années d'écart des camarades d'âge "normal" au sein de l'université. Sans paraître ambitieux, le film arrive très vite dans un espèce de lien autour de l'amour, les relations avec les hommes de Margaux prête à tout pour retrouver ses émotions et ses sensations accompagnées auprès d'hommes. Du coup, c'est bien via des applications que Margaux itinéraire ses relations (ce qui est montré, c'est clairement des relations d'un soir ou même d'un coup. Derrière, le film parle du deuil, parce que Margaux a perdu son mari, mais c'est bien toute l'imaginaire de la solitude qui se veut ultra-présente dans L'Etreinte. Derrière, ni les images ni l'histoire ne semblent vraiment réussies.