Un jeune garçon et son grand-père se rendent à la foire pour vendre leur vieux cheval. Au retour, dans la forêt, ils sont attaqués par des voleurs. Vatroslav Mimica a déjà une décennie de réalisation, surtout dans l'animation, quand il tourne Dogadjaj. Hormis dans la tuerie finale, le film ne possède pas un rythme trépidant et l'interprétation n'a rien de mirobolant. On remarque surtout la mise en scène, élégante et précise, très efficace dans la bagarre avec les vauriens ou sur le champ de foire. Il y a une sorte de contamination par le mal face à l'innocence de l'enfant dans ce conte finalement macabre. Un exemple de ce que le cinéma yougoslave, croate en l'occurrence, proposait dans les années 60 même si Mimica est un peu en retrait de la "vague noire" incarnée notamment par Makavejev et Petrovic.

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le 6 mars 2018

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