Shot Caller, bien qu’il s’apparente à bien des égards à un film de genre lambda, rempli de situations familières (le deal qui tourne mal, l’infiltré malgré lui, la famille à protéger, etc.), révèle tout au long de ses deux heures une qualité d’écriture digne de grandes séries télé – on pense inévitablement à Breaking Bad (parce que le film a été en partie tourné à Albuquerque) et à Oz dont l’un des personnages principaux, Tobias Beecher, suivait la même trajectoire que Jacob. La performance de Coster-Waldau n’est pas pour rien dans cette réussite : au-delà de la visible transformation physique à laquelle il se livre, l’acteur impose une attitude, une économie de gestes qui en disent plus long sur la personnalité de Jacob que de redondantes répliques.
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