Marais et femme
Le westerns d'Indiens séminoles est un sous-sous-sous genre en soi, dont la particularité est de se dérouler en Floride. Et au niveau de la nature (marais, palmiers, lianes), ça change du tout au ...
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le 7 juil. 2016
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Commandant autoritaire et borné de la garnison du fort King en Floride, le major Degan décide d'emmener un détachement massacrer de l'Indien au beau milieu des marais. Après un pénible périple au cœur des Everglades, la ruse est éventée et ce sont les Séminoles, pourtant désireux de faire la paix avec les Blancs, qui dégomment les Tuniques bleues. Dans la bagarre, le lieutenant Lance Caldwell, son second, est blessé ; mais, ami d'enfance du chef Osceola, il est secouru par ses assaillants. Degan, convaincu de la trahison de son subordonné, le menace de cour martiale, forçant Caldwell à désobéir...
Outre le plaisir de voir Anthony Quinn dans un de ses innombrables rôles de métis et Lee Marvin en sous-fifre - pour une fois - sympa, L'Expédition du fort King vaut surtout pour son contexte et son cadre dépaysants. Loin de la poussière et des montagnes du Far West, l'action se déroule dans la jungle de Floride, dans la première moitié du XIX° siècle, alors que les Blancs tentent de mettre aux pas les Séminoles qui pillent les colons. Acculés dans les marais infestés d'insectes et d'alligators, ceux-ci n'ont pas vraiment d'autre choix, d'où le souhait de leur chef de faire la paix pour permettre aux siens de vivre décemment.
Budd Boetticher, connu pour être l'artisan de quelques westerns de belle facture avec ce bon vieux Randolph Scott dans les années qui suivirent, signe ici une série B marécageuse non dénuée d'intérêt, mais pas franchement mémorable non plus. Rock Hudson est correct dans un de ses rôles typiques de début de carrière, celui du jeune premier idéaliste et droit dans ses bottes, mais c'est surtout son opposition à Richard Carlson, officier autocrate et obstiné, qui mérite qu'on consacre une petite heure et demie à ce curieux petit western floridien.
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le 22 janv. 2020
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