Guilty Inside
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le 13 nov. 2017
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Joël Schumacher («The lost boys») s’attaque à la mort et à ses mystères dans un thriller fantastique au visuel néo-gothique et aux images clipesques (la mode à l’époque) donnant au long-métrage une atmosphère fascinante et inquiétante à la fois. Des étudiants en dernière année de médecine, impuissant face aux décès de certains de leurs patients, cherchent des réponses. Ils décident alors d’explorer «l’après» au cours d’expériences de morts imminentes appelées «flatliners», littéralement «tracés plats». Sous l’impulsion du charismatique Nelson Wright (K.Sutherland), véritable meneur de cette équipe de trompe-la-mort, les volontaires faisant fi de toute éthique, vont tour à tour faire le grand saut dans l’inconnu lors de cérémonies funestes sous contrôles médicaux. Dans l’illégalité la plus totale, cette confrérie d’apprentis-sorciers provoquera ce qui normalement et philosophiquement parlant est le fruit de la puissance divine. Joël Schumacher est le témoin d’un combat entre la science et la religion, une passe d’arme entre la foi et l’agnosticisme. Appuyé par un casting «Too Much», (K.Sutherland, J.Roberts, K.Bacon, W.Baldwin et O.Platt), Schumacher livre un thriller solide au suspens allant crescendo au fur et à mesure des explorations d’un au-delà s’avérant être plein de mystères et de dangers. Contemplant une aube naissante sur l’océan, en prélude des événements troublants à venir Nelson (K.Sutherland) aura cette affirmation : «C’est une belle journée pour mourir !». Il ne le sait pas encore, mais parfois, il y a des états bien pires que la mort elle-même !
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Créée
le 14 mai 2017
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