Remake/Suite du Flatliners des 90's, que je n'ai pas vu, le pitch m'as convaincu de lancer ce long métrage de quasiment 2h.
Mais j'ai eu assez rapidement la sensation de visionner un téléfilm assez moyennasse. Déjà parce qu'en terme de créativité c'est assez mauvais: la première partie du film répète la scène de l'expérience interdite plusieurs fois, et le solutionnement final est à nouveau une répétition des scènes trop proches. Ca m'as parfois rappeler les Destination Finale, on sait très bien comment ça va finir et on s'ennui en attendant le dénouement.
On abordera pas non plus le réalisme de l'histoire, puisque ça semble être à 1000 lieues des préoccupations de N.A. Oplev...
Il y à aussi le fait que le film en dit trop. Les expériences sont réalisées d'un point de vu omniscient, sans aucune place à l'interprétation, infantilisant clairement le spectateur à qui tout est montré.
Les scènes s'enchainent de manière hachées (en point d'orgue le couteau dans la main de Jamie, qui se retrouve 2 secondes plus tard à la bibliothèque comme si de rien n'était), et l'ensemble manque de synthèse.
Le cast, qui va de pair avec l'écriture des personnages, n'est pas non plus au niveau. Helen/Elliot Page peine à convaincre, et le reste du cast donne une allure très série B, on ne s'attache pas du tout à eux à cause d'un aspect trop superficiel. Mention spéciale au personnage de Nelson, le maître de formation, qui semble sortir tout droit d'un magasin de déguisement.
Le film se cherche aussi, entre le drame, le thriller, la science fiction ou l'épouvante. Au final on a toujours le cul entre 2 chaises et ca se ressent aussi dans la réalisation. On observe des courses poursuite sur un ton bleuté typique de l'épouvante, on passe de scènes de tensions à des dialogues soporifiques sur les relations des personnages...
Les quelques idées surprenantes ou innovantes, comme le décès précoce de Courtney plutôt surprenant ou le contexte familiale de Sophia relèvent un peu l'ensemble mais c'est trop juste pour passer un bon moment.
Le genre de film dispensable, à visionner en préparant le repas tout au plus. Ce n'est pas catastrophique mais trop neutre pour en garder quelque souvenir que ce soit.