L'Héritier est un très bon film politico social réalisé par Philippe Labro, coécrit par Jacques Lanzmann sur une très bonne musique de Michel Colombier qui met en scéne un excellent Jean-Paul Belmondo qui joue Barthélémy Cordell fils d'un grand patron de la presse et de l'industrie, qui essai de gérer son empire... et qui doit mener une enquête sur la mort très suspecte de son père... Aidé par un superbe casting, le magnifique Charles Denner qui joue David Loweinstein le seul homme de confiance de Cordell... Jean Rochefort (excellent) qui joue André Berthier... Carla Gravina qui joue Liza Rocquencourt une journaliste.. Jean Desailly (excellent) qui joue Jean-Pierre Carnavan le patron d'un journal qui enquête sur l’héritier... François Chaumette (excellent) qui joue Theron-Maillard un homme d'affaire très ambigu... l'excellent Michel Beaune qui joue Frédéric Lambert... Pierre Grasset qui joue Pierre Delmas un reporter... Maurice Garrel qui joue le détective privé Brayen qui enquête sur l'affaire Cordell... Jean Martin qui joue le Monseigneur Schneider et la superbe Maureen Kerwin qui joue Lauren une call-girl... dans des personnages plus ou moins ambigu... Philippe Labro réalise a l’Américaine un très bon polar politico-social et donne par la même occasion un très beau role a Jean Paul Belmondo qui n'est pas encore un Bébel.
A noter qu'il existe une fin alternative de L'Héritier dans lequel le personnage de Jean-Paul Belmondo se fait tirer dessus, mais survit à ses blessures, alors que dans la fin originale - celle sortie en salles - le personnage de Belmondo meurt des suites de ses blessures par balles. Philippe Labro, réalisateur du film, a réagi sur cette fin alternative : « Je ne la connaissais pas mais, si elle existe bien, cette fin alternative est une honte. C’est moi qui ai signé ce film, de A jusqu’à Z, même jusque dans les détails du décor, truffé d’objets à moi, et je peux vous dire que JAMAIS je n’ai voulu faire une autre fin. Quelqu’un a dû récupérer, je ne sais pas comment, des rushes et retrouver une chute où Jean-Paul rouvrait les yeux. Forcément qu’il les a rouverts avant que l’on ne coupe la caméra ! Je n’ai jamais eu aucun doute sur le fait que Bart Cordell devait mourir à l’issue de mon film. En revanche, le producteur m’a souvent dit qu’on allait perdre 100 000 entrées avec une fin pareille et qu’il ne fallait pas que Cordell meure car les fans de Jean-Paul ne le supporteraient pas. Moi, je restais arc-bouté sur mon idée et sur la phrase de Fitzgerald qui est prononcée par un journaliste dans le film : « Montrez-moi un héros et je vous montrerai une tragédie. ». C’était ça la note d’intention du film, je voulais montrer la mort tragique d’un héros en pleine gloire, en calquant son assassinat sur celui de Lee Harvey Oswald par Jack Ruby. Il n’était donc pas question de laisser vivre le personnage, même si, quelque temps après le succès du film, on est venu me proposer une suite, en arguant que le personnage avait pu survivre à son assassinat et que le film commençait à l’hôpital, juste après la tentative d’assassinat. Bref, modifier la fin de mon film, quelque part, c’est du travail de faussaire. La personne qui a fait ça n’avait pas le droit de toucher à mon film. » — Philippe Labro, réalisateur du film... avec lequel, je suis d'accord car j'ai vu cette fausse fin alternative qui est réellement sans intérêt.