On est en Mongolie. Une famille de nomades aide les chamelles du troupeau à mettre bas. Mais un accouchement difficile pousse l’une d’entre elles à se désintéresser de son bébé à qui elle refuse son lait. On fait une cérémonie avec deux jeunes lamas qui conseillent de faire appel à un violoniste, la musique semble être l’ultime recours.
On est avec cette famille mongole, des grands-parents aux petits-enfants, et tous sont concernés par cette chamelle – mère réticente, si altière, magnifique dans ce semi-désert, dans ces espaces à l'abri des pollutions de toutes sortes, au pied des montagnes de l'Altaï, et l'on part avec deux des petits garçons – Dude (un jeune adolescent de 12/13 ans et Ugna (5/6ans), chacun sur un chameau et c'est un plaisir de les voir chevaucher ces animaux du désert; ils vont jusqu'au centre local (deux jours de chameau) où ils trouvent et le violoniste et les piles pour le transistor d'un des grands-pères; ce qui se passera ensuite découvrez-le...
Aucun des personnages n'est un acteur, chacun tient son rôle et cela l'emporte sur toutes les compositions même les plus humbles et les plus subtiles.
Une merveille de film...