Un quadragénaire voit la relation entre son fils et sa petite amie se terminer. Il va voir cette dernière pour lui apprendre les bonnes manières, mais en fait, il en tombe amoureux.
L'homme à la Ferrari parle d'un sujet assez fréquent dans le cinéma italien, comme par exemple Dernier amour du même Dino Risi ; la crise de la quarantaine, la peur de ne plus être séduisant pour les hommes, et la rencontre avec une jeune femme est l'occasion de prouver à eux-même leur virilité.
Certes, Vittorio Gassman et Ann-Margret sont plutôt bons, surtout le premier qui incarne à merveille le macho italien piqué dans son honneur machiste, mais le film souffre un peu de longueurs, et d'autres personnages inexistants, comme celui qui joue son fils ou sa femme, qui est une sorte de béni oui-oui, même si son mari la trompe.
Quelques scènes amusantes, comme celle du mauvais génie, ou la représentation de Gassman de sa propre jeunesse comparée à celle de son fils (où il ne tolère pas les cheveux longs de celui-ci), mais c'est clairement mineur dans la carrière de Dino Risi, d'autant plus que là, même si la morale est sauve, il reste un petit soupçon d'ambiguité, à propos d'un certain départ en train...