Doc Hill come back
Soyons honnêtes, découvrir ce film m'a fait me plonger 30 ou 40 ans voire plus en arrière. Doc West, héros Terence Hillien a tout d'un personnage du même comédien des 70's avec le petit coté Lucky...
Par
le 27 nov. 2022
Après l’émotion et les multiples références à l’œuvre de Terence Hill de Doc West, cette deuxième partie de ce double téléfilm laisse de côté la lutte entre ces deux familles pour le contrôle d'un morceau de terrain. On ne saura pas qui gagne en fin de compte. Ce qui prime, c'est la construction d'un hôpital que Doc West va mettre en œuvre pour les beaux yeux de l'institutrice du village.
Et pour ce faire, autant organiser un tournoi de poker avec les principaux joueurs de la région. Donc, il faut plutôt voir dans L'Homme à la gâchette un ersatz du Mort ou vif. Là où le western de Sam Raimi n'était qu'une succession de duels, L'Homme à la gâchette est une succession de parties de poker entrecoupées par les intermèdes amoureux des deux frères Baker. On peut trouver ça gnan-gnan et la morale bon enfant loin de certains westerns assez sombres des années 60.
Il faut plutôt voir Doc West/L'Homme à la gâchette comme une lettre d'adieu de Terence Hill à un genre, le western, qui lui a tout donné tout au long de sa vie. Qu'en 2009, à soixante-dix ans, il soit encore là à en tourner pour la télévision italienne, je trouve que ça mérite le respect. Trinita lui-même pourrait être fier de ce brave Doc West.
Créée
le 3 août 2016
Critique lue 1.4K fois
1 j'aime
D'autres avis sur L'Homme à la gâchette
Soyons honnêtes, découvrir ce film m'a fait me plonger 30 ou 40 ans voire plus en arrière. Doc West, héros Terence Hillien a tout d'un personnage du même comédien des 70's avec le petit coté Lucky...
Par
le 27 nov. 2022
Du même critique
L 627 est un film de Bertrand Tavernier qu'il a coécrit avec Michel Alexandre, ancien flic et qui a collaboré par la suite avec André Téchiné pour Les Voleurs et Le Cousin de Alain Corneau. Ce film...
Par
le 28 févr. 2014
14 j'aime
1
Les Tontons flingueurs marquent la première collaboration entre Lautner et le dialoguiste Michel Audiard et le début d'une trilogie qui s'est poursuivie avec Les Barbouzes et Ne nous fâchons pas. Il...
Par
le 23 nov. 2013
11 j'aime
4
Lorsque Fernandel tourne ce film, il n'a plus tourné depuis deux ans. Il se dit marqué par le décès de son copain Bourvil. Vous l'avez deviné, on n'est pas ici dans la grosse comédie. Le comique...
Par
le 11 janv. 2015
10 j'aime
3