El Motoarrebatador est principalement soutenu par un scénario de qualité, intelligent, évitant les lieux communs, un brin pervers, cruel mais juste, dans une Argentine regardée droit dans les yeux, sans complaisance. Les acteurs, notamment Daniel Elías incarnant Miguel, avec qui le jeune réalisateur Agustin Toscano a travaillé au théâtre, jouent juste, convainquent, épousent leur rôle. L'arrière-plan social (la misère, le vol, le délitement familial, …) apporte une touche de réalisme qui en partie justifie moralement l'acte fondateur du film, sans pour autant l'approuver.
Au final, un film bien construit, avec une mise en scène assez limitée certes, tout comme les moyens matériels, mais plaisant.
5,5/10