Franchement, en tant que batteur, j'espérais voir le Frankie jouer un peu plus de son instrument ! Je croyais que c'était ça, les bras d'or, moi !
Ben non. Les bras, c'est l'endroit ou il s'injecte en force nombre de "fix" que son méchant entourage n'a de cesse de lui refourguer.
Pour l'époque, la description de la dépendance à l'héro est d'ailleurs assez frappante par sa modernité et sa richesse de détails.
Les personnages qui entourent Frankie sont très forts, mention spéciale pour Kim Novak et Eleanor Parker, dans des registres très différents.
Signalons la superbe scène entre Sinatra et novak devant la vitrine du magasin de cuisine, où ils se mettent à imaginer le dialogue qu'ils pourraient avoir s'ils vivaient dedans ...
C'est pas dur, parvenir à me faire suivre avec intérêt le type même d'histoire que je déteste habituellement (le bon gars plein de bonne volonté mais sans réelle force de caractère qui ne parvient pas à suivre le chemin de rédemption qu'il s'était fixé) est une gageure !
Chapeau Otto !
(bon, puis pour les films de batteurs, je repasserai)