New-York, 1912. 10 ans après l’incendie de son premier musée dans lequel il était réputé avoir disparu, le professeur Henry Jarrod (Vincent Price) réapparaît et ouvre un nouveau musée, plus grand, sur le thème de l’horreur, représentant des crimes pour certains encore très récents. Mais l’apparition de nouvelles statues de cire semble étrangement coïncider avec de mystérieux enlèvements de cadavres…
Remake a priori peu utile de Masques de cire, réalisé par le grand Michael Curtiz, L’Homme au masque de cire comprend au moins une nouveauté non négligeable, au travers de la belle prestation de Vincent Price, qui parvient à rendre son personnage attachant malgré son obsession qui confine à la folie, mais aussi angoissant. On pourra également noter un des premiers rôles de Charles Bronson (sous son véritable nom Charles Buchinsky), muet, mais inquiétant à souhait, de même que les apparitions du mystérieux meurtrier au visage brûlé.
De fait, André de Toth parvient à créer une ambiance assez noire, malgré une esthétique qui frôle parfois le kitsch. Si la mise en scène éblouit rarement par son inventivité, quoique le fait d’avoir été tourné en relief offre au film quelques plans assez intéressants, on pourra aisément se laisser séduire par un film d’épouvante très classique dans son scénario, parfois dépassé dans ses péripéties, mais suffisamment sympathique pour nous faire éviter l’ennui.