Je m'attendais à avoir quelques petits frissons, il n'en est rien, hélas. Pourtant j'aime bien Vincent Price et André de Toth.


Le scénario est mou de chez mou. Quelques scènes où il se passe quelque chose, mais le reste du temps, ça papote pour ne rien dire de très intéressant. L'histoire suit son cours, ne propose aucune surprise, n'essaie même pas d'être inventif. Mais ça se regarde. Parce qu'il y a une enquête, parce qu'il y a des objectifs et quelques rares conflits.


La mise en scène est assez pauvre. On devine bien quelques plans conçus pour la 3D, comme cette balle de ping pong et quelques autres objets lancés vers la caméra, mais cela reste une utilisation assez pauvre de la technologie, aussi pauvre que bon nombre de films actuels. Je suis déçu du découpage proposé par le réalisateur, lui qui avait su se montrer si audacieux dans ses westerns et autres films noirs ; il reste tout de même quelques plans et séquences sympathiques, tout comme l'on retiendra le travail d'ambiance (les rues, le musée). Vincent a tendance à surjouer mais ça passe (surtout lorsqu'il est 'normal').


Bref, ça se regarde, mais c'est assez décevant.

Fatpooper
5
Écrit par

Créée

le 21 mai 2015

Critique lue 482 fois

4 j'aime

5 commentaires

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 482 fois

4
5

D'autres avis sur L'Homme au masque de cire

L'Homme au masque de cire
Jackal
8

Poupées de cire, poupées de sang

Au tout début du XXè siècle, à New York. Henry Jarrod est un paisible sculpteur sur cire dévoué à son art, qui aime ses statues comme si elles étaient ses propres enfants. Alors qu'il est sur la voie...

le 30 déc. 2011

11 j'aime

L'Homme au masque de cire
Dagrey_Le-feu-follet
8

L'homme au masque de cire (1953)

En 1902, à New York, Henry Jarrod, un artiste sculpteur d'exception crée et dirige son musée de cire. Son associé le trahit et met le feu à ses œuvres et à son musée, le sculpteur est très gravement...

le 5 mai 2020

10 j'aime

2

L'Homme au masque de cire
estonius
7

Une bonne série B, mais loin de valoir son modèle.

Remercions tout d'abord le gros malin responsable de la distribution du film en France qui en changeant le titre révèle l'un des éléments de l'intrigue ! La comparaison avec le film de Curtiz est...

le 12 déc. 2018

5 j'aime

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

120 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

107 j'aime

55