« The Snorkel » démarre de manière intrigante, avec un homme se débarrassant de son épouse en réalisant semble-t-il le crime parfait. C’est sans compter sa belle-fille, très suspicieuse et déterminée à démontrer que son beau-père est un assassin.
La Hammer nous pond là en fait un petit thriller qui ne fait pas de vague. Malgré ce que suggère son joli titre VF (« L’Homme au Masque de Verre »), le film demeure très sage, à la fois dans sa mise en scène et (surtout) ses péripéties. Le premier et le dernier quart d’heure sont sympathiques et plus riches en tension, mais la partie centrale bat un peu de l’aile. Il existe apparemment un montage américain qui réduit le film de 90 à 74 minutes, ce qui n’a rien d’étonnant.
Néanmoins, les acteurs sont convaincants. Peter van Eyck en beau-père sinistre, faussement éploré. Et surtout Mandy Miller, qui parait être une héroïne relativement mature alors qu’elle n’a que 14 ans ! Il s’agira malheureusement de son dernier rôle, l’actrice ayant choisi de quitter le métier ensuite.