L'Homme au pistolet d'or c'est Christopher Lee un peu plus que Roger Moore. Celui-ci faisant selon moi partie des méchants les plus charismatiques de la saga James Bond...
Bon, comme à chaque fois avec Roger Moore, les scènes d'action et de bagarre restent la plupart du temps très limites. Ca tourne au ralenti et on n'est même pas épargné par le cliché des sumos... Pourtant, l'agent double semble un peu plus agressif que d'habitude, plus vindicatif, contrairement à l'atmosphère apaisante qui se dégage de cet épisode asiatique. La première partie passe plutôt bien.
Guy Hamilton, le réalisateur, a même eu la bonne idée de faire revenir le policier de l'épisode précédent, ce type assez ridicule qui apporte une petite touche burlesque aux scènes d'action de milieu de film. Malheureusement, tous les dialogues ne sont pas au niveau de ce que l'on serait en droit d'attendre...
Le face-à-face final s'avère plutôt bon lorsque suite à un duel de regards à la Sergio Leone, Scaramanga conviera 007 à une partie de cache-cache en salle des miroirs. Il aurait cependant été de bon ton de s'arrêter là tant l'épilogue suivant me semble trop long et pas loin d'être ridicule.
L'homme au pistolet d'or reste donc pour moi un James Bond tout à fait honnête.