Le documentaire nous montre la personnalité complexe de « l’homme aux milles visages » avec humour et sans jugement, ni envers lui ni envers ses « victimes ».
On est presque touchée par cet homme qui vit dans le mensonge permanent, une sorte de mégalomane un peu inoffensif mais qui laisse quand même des traces dans la vie de celles qu’il croise.
Il court après sa propre mythologie, avide de reconnaissance et d’amour, incapable de l’obtenir dans le réel, il finit par se perdre et se laisse prendre au piège.
Le magnifique devient ridicule, et l’homme aux milles visages finit piégé, à courir, littéralement, nous offrant une jouissive vengeance pleine de poésie.
Un vrai plaisir.