Les bas-fonds.
Jusqu’à il y a peu je tenais surtout Chéreau comme l’auteur de l’un des plus beaux palmarès cannois : La cuvée 2003 avec Elephant et Uzak raflant quasi tous les prix, un choix radical et génial...
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le 31 juil. 2017
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Film crasseux et livide, Patrice Chéreau n'a pas fait dans la dentelle pour filmer cet acteur italien, Vittorio Mezzogiorno ( animal, péremptoire et ultra-violent ) face à une Jean-Hugues Anglade post-pubère, sensuel à mort, paumé et en rupture de bancs familiaux.
Le film patine un peu dans son propos, ça gueule beaucoup, et l'on se prend même à ressentir cet effet crasseux, pisseux et suant des rapports masculins en pleine face du visionnage de ce film très 80.
Les pissotières et autres lieux de dragues gays sont filmés comme des scènes macabres, désirées ou craintes, c'est selon.
Seul, très seul, un comédien sors littéralement son épingle du jeu : - Roland Bertin - est royal dans son rôle de bourgeois-michton, vieille lopette revenue de tout, ironique et désabusé du Monde. Dupe de rien, et de quiconque, il surnage dans ce pensum un peu lourd et surjoué par une distribution brûlante et urgente. Un grand rôle ici, pour un acteur remarquable dans son étrangeté banale et injustement oublié aujourd'hui.
Cyril Collard fera mieux, sur la même thématique, et ses " Nuits fauves " , marqueront la décennie suivante au fer rouge, celui du talent brut.
Créée
le 17 janv. 2020
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