L’homme de guerre est passé inaperçu en salles dans notre beau pays à sa sortie à l'été 1995, mais fut un gros succès par la suite en vidéo ou il trouva son public. Encore une tentative ratée pour le géant blond Dolph Lundgren (Rocky 4, Skin Trade) de retrouver le succès, après le gros succès d'Universal Soldier en duo avec Jean-Claude Van Damme en 1992. Ensuite le film The Shooter de Ted Kotcheff en 1996 fut le dernier film de l’acteur bodybuildé à sortir en salles dans l’hexagone, avant d'attendre quatorze années avec Expendables : Unité spéciale de Sylvester Stallone en 2010.
Le mercenaire Nick Gunar, appelé « le Suédois », a loué son impressionnante force physique et son goût du meurtre industriel sur tous les champs de carnage du monde. Il voit avec frayeur s’approcher l’heure de la retraite et, plutôt que de passer un autre Noël solitaire dans son appartement de Chicago, dans l’insupportable douceur hivernale, il décide de prêter main-forte à la Nitro Mine Corporation, qui a maille à partir avec une poignée d’indigènes récalcitrants, sur une île paradisiaque de la mer de Chine. En compagnie de six confrères, il débarque sur les lieux et commence le massacre. Il découvre rapidement qu’il a affaire à forte partie. La population n’est pas prête à céder ses droits d'exploitation de leur territoire. Mais lorsque ceux-ci résistent pacifiquement, Gunar doit choisir son camp...
Ce film d'action aux thèmes certes classiques est pimentés d'exotisme et surtout, doté d'un finale tonitruant de quarante minutes d'action non stop ! Le tout parsemé de gueules de brutes comme on les aime notamment avec Tommy 'Tiny' Lister, Trevor Goddard, Anthony John Denison, Tim Guinee et B. D. Wong ainsi que les petites frimousses de Charlotte Lewis et Catherine Bell. Quant au réalisateur, Perry Lang, il s’agissait de son deuxième et dernier film après la comédie Little Vegas en 1990.