Budd Boetticher possède une certaine réputation, et ses westerns notamment ont une certaine renommée (surtout ceux avec l'acteur Randolph Scott) mais les quelques films que j'ai vu de lui pour l'instant, ne m'ont pas forcément emballé.
Et il en va de même pour L'Homme de l'Arizona, scénarisé par Burt Kennedy d'après un roman d'Elmore Leonard, et avec bien sur Randolph Scott en héros (ici, il incarne un brave fermier solitaire) ; car malgré un début entraînant et assez prenant, j'ai tout de même trouvé qu'une fois les méchants arrivés à l'écran que ce western commençait par faiblir.
Les durs-à-cuire, qui n'ont pas hésité à tuer un gosse de 8/10 ans (auquel le brave fermier avait apporté des sucres d'orge, payés avec les sous de poche du gamin, des rouges et des blancs car ce sont les meilleurs...le pauvre petitou n'a même pas pu les manger), sont bien campés notamment par les trognes que sont Henry Silva et Richard Boone, mais en même temps ils sont un brin caricatural.
Malgré sa courte durée, je ne trouve pas ce film très rythmé, je n'ai pas ressenti la tension psychologique (vantée dans les critiques) entre les "bons" et les "méchants".
Ce n'est pas mauvais, mais pour moi il y a des baisses de régimes alors que ce film fait à peine 1h14. L'ensemble me semble succinct, et peu mémorable.