Pour cette deuxième collaboration avec Budd Boetticher et Burt Kennedy, ce bon vieux Randolph Scott endosse pour la première fois le costume de co-producteur (par dessus son ignoble chemise jaune pisse tâchée de sueur...).
Après une longue introduction, où l'on apprend que Randy a quitté son emploi chez un rancher local pour se mettre à son compte et travailler son propre lopin de terre, l'intrigue se met en place. Le bon cowboy droit dans ses bottes se retrouve pris en otage, en compagnie d'un couple composé d'un lâche et d'une riche héritière, par un trio de malfaiteurs.
L'Homme de l'Arizona offre alors une sorte de huis-clos en extérieur, dans et devant la petite cabane où les gentils sont retenus. Décrivant d'abord la lutte psychologique entre le héros et les bad guys, ce western de très bonne facture se conclut par quelques scènes d'action particulièrement violentes. Là encore, après Sept Hommes à abattre, c'est une franche réussite.