Frank Capra aborde à nouveau des thèmes qui lui sont chers, et notamment celui de la presse à scandale qui va être ici à l'origine d'une imposture et d'une manipulation du peuple au profit finalement de la classe dirigeante dans un but politique. La suite de l'histoire est assez classique. L'imposteur se retourne contre ceux à l'origine de cette imposture. Capra avait certainement le choix entre une fin tragique et un happy end. Résolument optimisme, les USA sortent de plus à peine de la dépression de 1929, Capra terminera finalement sur un happy end. Le casting est évidement de qualité, Gary Cooper, Barbara Stanwyck (l'une de ses égéries) au premier plan mais aussi Walter Brennan et Edward Arnold (qu'on retrouvera avec Capra dans Monsieur Smith au sénat)