Tous ceux qui respire le bonheur doivent un jour ou l'autre l'expirer.
Abe est un professeur déprimé. Il ne sait plus quoi faire pour ressentir à nouveau l'envie de vivre. Mais la conversation d'un inconnu va lui reconnait espoir.
Le spectateur peut être mitigé quand à la qualité de cette œuvre. En effet on trouve un scénario intéressant qui essaie de traiter un thème déjà vu, mais en essayant de ne pas tomber dans les clichés. Et c'est plutôt réussi. On se doute de certaines choses sans pour autant en être persuadé. Mais ce n'est pas un problème car on ne s'ennuie pas du début à la fin.
Le spectateur reste dans cette ambiance étrange entre philosophie et réalité. Mais ce qui ne marche pas est un point important, le personnage principal. J'aimerai dire que c'est la faute du personnage et non de Joaquin Phoenix, mais les deux sont incriminés. Pour ma part qui apprécie cet acteur j'ai été un peu déçus. On ne retrouve pas la qualité de jeu qu'il pouvait avoir dans d'autres réalisations. Il ne c'est peut être pas retrouvé dans ce personnage torturé. Sur le principe celui-ci est intéressant mais sur le papier il l'est beaucoup moins. Il manque de profondeur, ses sentiments ne sont pas assez développés pour faire ressentir de l'empathie pour le héro.
Les personnages qui l'entour sont intéressants même s'ils ne sont pas nombreux. Chacun d'entre eux essaient de se construire autour d'un être qui est perturbé.
Un autre point négatif se trouve dans la musique. Une musique est récurrente tout au long du film. La première fois son style peut passer mais le spectateur se demande par la suite si ce n'est pas bâclé.
En somme L'Homme Irrationnel manque de rigueur mais à le mérite d'éviter les clichés et l'ennuie de son spectateur.