J'ai décidé en cette fin d'année de me commencer un petit cycle sur Jacques Tourneur. Après avoir vu La Féline, je poursuis donc avec L'Homme-Léopard. Il semble que le cinéaste soit fortement intéressé par les félins même si dans ce cas, par rapport au précédent, l'oeuvre est très différente.
Après qu'un léopard ne s'échappe lors d'une représentation et semble croiser la route d'une jeune femme qui décède sous les crocs de la bête, un homme doute néanmoins que la bête ne soit la coupable. D'autant que d'autres victimes suivent.
Personnellement, je n'ai pas trouvé le film aussi emballant qu'escompté. Certes, quelques éléments semblent marquants comme la récurrence de certains éléments des personnages qui permettent à ce que l'on s'attache à eux assez rapidement. J'aime le son de l'instrument qu'utilise l'une des femmes par exemple, la séquence du cimetière, vraiment bien fichue. Les personnages sont dans l'ensemble correctement interprétés sans être géniaux non plus.
L'histoire se devine malheureusement trop aisément et le suspense tombe plutôt à l'eau. Donc, ça se laisse regarder mais on devine donc on suit surtout pour pouvoir voir si ce qu'on a pensé est correct. Et on tombe dans l'affirmative.
Le noir et blanc est une nouvelle fois correct même si pas aussi intelligemment utilisé qu'auparavant. Un film qui se laisse regarder mais qui s'oubliera assez vite.