Fun fact j'ai vu le film, le lendemain mes parents se barraient en Inde. Du coup je leur ai dit de faire gaffe un coup de tuberculose et c'est la fin quoi.


Le film commence par des opérations, okaye, ça parle de maths déjà c'est TRES mal barré pour moi, avec mon 10/20 au bac je faisais pas la fière.
La tronche de Dev Patel d'un coup ça passe mieux, par contre dans un temple c'est tout de suite moins emballant. On commence donc mitigé, sachant que juste avant on nous a dit que ça ne sortirai pas au cinéma mais en DVD seulement "mais y'a de très bons films qui ne sortent qu'en DVD" Hum.. c'est rassurant ça comme discours...


Eternelle optimiste je me suis dit: l'Inde cool, on va avoir des beaux paysages, de nombreuses couleurs.. on va voyager quoi! Haha remballe ton sac à dos en fait le film se passe en Angleterre, au programme: maths, pluie et pommes de terre infusées au lard. (Et pas de TeaTime!)


Tout est politiquement correct, même les insultes. Aucun suspense, les clichés s'accumulent et le tout dégouline de niaiserie. "Mais j'ai une femme!" Ah ouais, bah moi j'ai une bougie en forme de chien qui s'appelle Newton. Il ne suffit pas de raconter la life d'un mathématicien pour que se soit intéressant, faut faire quand même plus d'efforts, mon manuel de maths en 3e était plus palpitant.
En fait c'est tellement moyen que l'on s'ennui très vite. On ne peut même pas se raccrocher aux personnages bien trop creux et pas attachant -sauf Littewood.
C'est assez fou de faire un film aussi chiant avec des éléments comme la guerre, la colonisation de l'Inde, le thème du dépaysement, de l'abandon. A un moment il est quand même à deux doigts de mourir de la tuberculose et... j'ai baillé.


Y'avait quand même un thème ultra cool qui a été abordé seulement quelques secondes et pour servir un autre propos précisément celui de: "je suis désolé j'ai pas été cool avec toi, on est hyper différents et je suis un tyran mais dans le fond t'es un mec bien, tu veux être mon ami?" c'était le fait que le mec sortait ses formules de Dieux (le thème intéressant, faut suivre). WTF le mec confesse qu'il tient ses formules d'une déesse qui lui parle quand il prie et ça ne choque personne?! Non bah voilà on vous case un pti truc ici, oh non une infos de rien du tout, le bonhomme est juste en bluetooth permanent avec des divinités médaillées Fields mais tranquille on va plutôt vous parler de sa femme qui se fait chier dans son bled solo avec une belle mère horrible. Ah ouais...


Je viens de relire ma critique, je déresponsabilise pleinement les mathématiques de mon ennui. C'est pas sa faute promis. Par contre on peut lancer des cailloux sur le réalisateur.

CyrielleFarges
3
Écrit par

Créée

le 3 mars 2017

Critique lue 1.7K fois

7 j'aime

Cyrielle Barges

Écrit par

Critique lue 1.7K fois

7

D'autres avis sur L'Homme qui défiait l'infini

L'Homme qui défiait l'infini
Tonto
7

Au-delà de l'infini

Ayant grandi dans les milieux modestes de Madras, dans l’Inde coloniale du début du XXe siècle, Srinivasa Ramanujan (Dev Patel) n’a reçu aucune éducation digne de ce nom. C’est seul qu’il découvrit...

le 1 mars 2017

6 j'aime

L'Homme qui défiait l'infini
besttosee03
3

Etiquetté biopic translucide (besttosee)

Saisi d'un ennui profond, The Man who knew infinity aura probablement le mérite de réveiller en chacun la fibre critique qui sommeille en lui. Grande afficionada des biopics, la déception n'en est...

le 1 sept. 2016

4 j'aime

1

Du même critique

Calls
CyrielleFarges
9

Loin des yeux prés du coeur

Spammée depuis 3 semaines sur la série: pop up, mails et suggestions intempestives sur l'appli canal, ma curiosité l'emporte. Une série audio? Parfait moi qui commence -seulement- à tricoter mon...

le 17 déc. 2017

12 j'aime

2

Brimstone
CyrielleFarges
8

Elle sort avec Kit Harrington et vous ne croirez jamais la suite!

Brimstone j'avais hâte, les cinex en ce moment c'est morbide mais c'est cool. Je suis sortie de ce film complètement bouleversée. Genre je continuais de chialer comme une gosse de 4 ans alors que le...

le 3 mars 2017

12 j'aime

2

La Loi de la jungle
CyrielleFarges
4

Moi aussi je rêvais que c'était la fin.

Familière aux codes (RIP art 1382 du Code civil), le code de la norme me faisait l'effet d'une casse-dédi personnelle. Et c'est le seul charme du film, ce petit code tout rouge signature emblématique...

le 29 oct. 2016

12 j'aime

2