A coup de cymbales

Sir Alfred Hitchcock a réalisé des grands films et des chefs d'œuvres.

Cette deuxième version de l'homme qui en savait trop est un grand film mais pas un chef d'oeuvre.

On trouve de tout dans ce film palpitant d'espionnage, et ce pendant les deux heures.

Du début à la fin quand on voit pour la première fois le film on est pris par le suspense, les rebondissements et certaines scènes dont à le secret le maître.

Oui un grand film d'espionnage, un grand film à suspense, avec encore une jolie blonde dont raffolait Sir AH et un de ses acteurs cultes James Stewart.

Pourquoi pas un chef d'oeuvre, principalement pour moi parce que l'intensité du film et la qualité du scénario sont légèrement en deça de sueurs froides, fenetre sur cour, et bien évidemment le démentiel Psychose.

L'homme qui en savait trop c'est je trouve le parfait résumé du cinéma du maitre avec tout ses excès en bon et en moins bons.

L'histoire débute immédiatement, aucun temps mort, et ça c'est sa marque de fabrique, pas besoin de 20 minutes histoire de nous mettre dans l'action.

Nous avec lui, c'est on fonce.

Et ensuite le suspense bat son plein, et le film reste passionnant du début à la fin.

Une histoire d'espion, un histoire d'assassinat programmé, et donc ce couple qui est le bon ou pas.

Certaines scènes sont magistralement réalisés, et le sens de l'image sur le ou les objets c'est sa grande marque de fabrique.

En must, la scène de l'Albert Hall c'est du Hitchock pur jus, avec le cymbaliste qui va devenir malgré lui un acteur indispensable du film.

Du film de détente version suspense, c'est ce que nous propose l'homme qui en savait trop.

Le maitre n'hésites pas aussi à se moquer, et à mettre sa petite pointe de sarcasme aux américains et leurs enfants.

En tous les cas, quand on est invité chez Day et Stewart il faut savoir être patient.

Mais tout finit par une chanson, et quelle chanson !