... et nous apprenait l'espoir!
Je trouve que ce dessin animé est d'une infinie sensibilité, correspondant bien à toute la force qui ressort du texte de Jean Giono.
La progression du récit où les contours des personnages et des paysages nous conduisent sur le sentier de Provence, nous modelant comme si on faisait corps avec l'histoire et les images. Dit par Philippe Noiret, le texte gagne encore en mélodie et profondeur.
'On ne fait plus de cinéma d'animation comme ça', j'ai entendu il y a peu. Il reste que j'ai eu l'occasion de voir une petite séance avec des enfants et de recueillir des témoignages récents d’instituteurs ayant présenté le film en classe et un même constat l'intérêt, la curiosité et l'émotion qu'ils ont constaté lors des projections.
Son réalisateur, Frédéric Back vient de décéder à Montréal, le 24 décembre 2013, et je pense que revoir son film c'est rendre un double hommage à Giono et à Back qui, loin l'un de l'autre nous laisse un document d'une grande humanité.
Sur mon blog, on peut voir aussi son précédent film, Crac (1982) qui a eu également un Oscar.
http://blogs.mediapart.fr/blog/arthur-porto/020114/lhomme-qui-plantait-des-arbres