Les dessins de Frédéric Back sont d'une beauté saisissante, alternant entre le pointillisme d'un Monet, l'impressionnisme d'un Van Gogh ou s'inspirant des traits de Degas, c'est tout simplement somptueux. On a l'impression pour la première fois de voir des toiles prendre vie tant l'animation est fluide et réaliste. Si la poésie visuelle existe, Frédéric Back en est le chef de file.
La voix de Philippe Noiret, envoutante, sur un texte splendide de Giono. Les mots sont simples, le récit est d'une précision et d'un humanisme fou.
Le fond et la forme alliés pour un film universel et intemporel, à faire pleurer le plus insensible des sans-coeurs.