Une claque visuelle et psychologisante jouissive
Tout y était, avant même le tournage de the Wall, la rencontre entre le cinéma d'Alan Parker et un album de Pink Floyd déjà fabuleux ne pouvait guère donner de résultat décevant.
Mais le résultat final va au delà de toutes les espérances, en grande partie grâce au genial dessinateur et caricaturiste Gérald Scarfe.
Plus qu'un long-métrage servie par une BO de Pink Floyd, The Wall est un genre à lui seul, un film concept, une œuvre vidéo expérimentale psychologisante et revendicatrice.
Mn suit la descente aux enfers de Pink, que l'on devine rocker, à travers son cheminement psychologique, sachant que Pink est légèrement schizophrène. Une narration servie par une mise en scène hyper réactive, visuellement hallucinante mêlant parfaitement animations psychédéliques et effets cinématographiques bluffants.
L'aggravation de l'etat mental de Pink, fil rouge du film, se double des coups de gueules "Pink Floydesques" contre cet enseignement qui avilie et oppresse les enfants, ces mass médias qui débilisent un peu plus chaque jour.
En bref, vous l'aurez compris The Wal est une expérience unique,une claque visuelle dont on sort profondément marquée.
Un seul regret, le fait qu'aucun autre album de Pink Floyd n'ait bénéficié d'un tel portage.