Deux ans après le carton mondial d'Ong Bak qui révéla le phénoménale Tony Jaa (Skin Trade, xXx : Reactivated) au rang de super stars du cinéma thaïlandais, le scénariste et cinéaste Prachya Pinkaew (Chocolate, Bangkok Revenge) remet ça avec la même équipe mais cette fois il vise le marché international avec un budget revu à la hausse et tourné en majeure partie à Sydney en Australie. Tout d'abord mieux vaut le titre français que le titre original qui est à l'origine un célèbre potage thaïlandais qui veut dire, soupe de crevettes aigre-douce à la citronnelle ! Dans le film, Tom-Yum-Goong désigne le restaurant que tient Madame Rose.
Au casting international, nous retrouvons le bruyant Petchtai Wongkamlao (Killer Tattoo, The Bodyguard), Bongkoj Khongmalai (Bang Rajan, The Eye 3, l'au-delà), Nathan Jones (Le Maître d'armes, Mad Max : Fury Road), Johnny Tri Nguyen (Vertiges, Le Septième Sens) et Jon Foo (Tekken, Bangkok Renaissance).
Quand il était petit, Kham n'avait que son père et ses éléphants pour toute famille. A l'approche du Festival de l'eau de Songkran, le père de Kahm est convaincu que son éléphant bien-aimé est suffisamment princier pour déambuler dans les jardins du roi. Il rend visite au chef du village qui le persuade de faire examiner soigneusement son éléphant afin de vérifier s'il satisfait à l'ensemble des critères. Il s'agit en réalité d'une ruse destinée à subtiliser l'éléphant... Une bagarre s'engage alors au cours de laquelle Kham apprend que ses chers éléphants sont voués à être envoyés en... Australie. Voyageant hors de son pays pour la première fois de sa vie, Kham se rend à Sydney à la recherche des éléphants, désormais aux mains de Madame Rose, une impitoyable chef de gang particulièrement férue de créatures en voie de disparition. Aidé de Mark, un policier, et de la jeune prostituée Pla, Kham devra affronter moult criminels, policiers corrompus et autres aficionados de sports de l'extrême...
Avec un scénario des plus basiques et une interprétation catastrophique de la plupart des acteurs. L'intérêt du long métrage, c'est évidemment le bondissant Tony Jaa et ses cascadeurs, les poursuites infernales et ses merveilleuses scènes d'action. Cascadeur de formation, Jaa ne lésine pas sur les pirouettes pour démontrer sa puissance et son agilité, qui défie les lois de la gravité. Et quoi qu'on en dise, les séquences martiales restent d'une impressionnante efficacité. Il refuse de recourir à une doublure et fait des bons de cabri sans filet. D'ailleurs, la caméra de Prachya Pinkaew ne se sublime que lorsque le petit génie martial fait son show. Un exemple flagrant, le plan-séquence totalement incroyable de quatre minutes dans lequel Jaa enchaîne les combats et explose étage par étage les sbires d'un restaurant clandestin.