Subtil et très bien rythmé, réalisé et interprété. "Alexis Jacknow" excelle plus dans la mise en scène que dans le scénario, dans une histoire courte qui, au fond, a les caractéristiques d’un court métrage boursouflé.
L’horloge est très performant sur le plan visuel et scénographique (le protagoniste est un designer prestigieux). La plupart des décors des cliniques de fertilité sont très colorés et les contrastes sont très appropriés.
Un film qui ne se complique pas et qui perd en qualité en ce qui concerne les personnages secondaires, qui sont à peine développés, si ce n’est en tant que spectateurs de « l’idée » de la femme.
Il y a beaucoup de force dans les images, dans le jeu entre réalité et paranoïa. Il ne tombe pas dans la stridence ou dans la facilité de l’image macabre pour choquer soudainement (ils le font déjà dans la première séquence, qui nous donne le pertinent coup de cymbale à la Hitchcock).
C’est un bon thriller psychologique, divertissant, mais il ne va pas au-delà, et toutes les réflexions sur la maternité et sa satire se perdent un peu dans les aspects anecdotiques d’un film dont on ne se souviendra pas longtemps.
Il divertit, il n’impressionne pas.