L'I.A. du mal
4.2
L'I.A. du mal

Film de Chris Weitz (2024)

C’est anecdotique et insignifiant, comme bon nombre de productions estampillées BH.

La famille Curtis est sélectionnée pour accueillir au sein de leur foyer une toute nouvelle génération d’I.A. (Intelligence Artificielle). Cette dernière va apprendre les comportements de la famille et pouvoir anticiper tous leurs besoins, afin de s’assurer que rien, ni personne, ne vienne les gêner…


On ne va pas se mentir, on savait pertinemment dans quelle galère on mettait les pieds. Les films d’horreur produits par Jason Blum étant ni fait ni à faire, des productions aseptisées et calibrées pour les ados et avec lesquelles il ne faut absolument rien attendre d'original. Derniers exemples en date, Five Nights at Freddy's (2023) qui était d’un ennui abyssal, Night Swim (2024) anémique et lénifiant ou encore Imaginary (2024) parfaitement inoffensif.


Le film surfe sur l’actualité et l’engouement du grand public pour les nouvelles technologies, à travers l’I.A. domestique, il fallait donc s’attendre à voir débarquer un jour ou l’autre un film d’horreur là-dessus (bien que ce ne soit pas la première fois qu’Hollywood s’empare du sujet, sans parler de la télévision, par le passé au cinéma, il y avait déjà eu, entre autre, Generation Proteus - 1977).


Nul besoin d’avoir vu le film pour commencer à avoir de sérieux doute sur le potentiel du film (rarement on aura vu un titre ”franciser” être aussi stupide. Il aurait été moins grotesque de conserver le titre original " AfrAId" (jeu de mot entre “effrayer” et “IA”) ou alors de faire comme nos cousins les québécois en le traduisant par “TerrifIAnte”, un titre qui reste moins con que le nôtre).


En dehors du titre qui pourrait être une broutille pour certains mais qui à titre personnel me pique les yeux, c’est du côté de la réalisation où c’est clairement la douche froide, le scénario est d’une rare ineptie et l’ensemble des protagonistes se retrouvent tous engoncés dans leurs propres clichés qui les caractérisent (rendant l’ensemble du film parfaitement prévisible) et ne comptez pas sur John Cho (Searching - Portée disparue - 2018) & Katherine Waterston (Alien : Covenant - 2017) pour sauver les meubles, on a bien compris qu’ils étaient là pour le chèque et rien d’autre. Enfin, concernant l’I.A, cette dernière ne s’appelle pas Siri ou Alexa mais AIA et ressemble à une vulgaire lampe contemporaine qui clignote (ils se sont pas foulé pour travailler le design).


Bref, c’est anecdotique et insignifiant, comme bon nombre de productions estampillées BH.


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le 2 sept. 2024

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