L'idéal, si on commence par le bon ( justifiant qu'il obtient la moyenne) et un film qui possède quand même quelques bonnes idées. Le film commence très bien par cette introduction du métier de Scout (à prononcer à l'anglaise) et du fondement du canon de beauté féminin actuel. J'ai été accroché. À coté de ce ça, Audrey Fleurot sied à merveille à son personnage qui se serait très bien intégré dans l'univers de 99F si elle avait joué dedans. L'image en soi, est jolie. La réalisation parodie très bien les codes esthétiques de la publicité de cosmétique, de parfum ... avec sa voix off suave, ses ralentis et séquences chics en noir et blanc que nous affectionnons tous en période de fêtes.
Mais, le film ne peux pas et ne doit pas s'arrêter à ce simple exercice plastique et "parodique". Or, en ce qui concerne l'Idéal, le film est creux. Sa façon provocatrice de mettre en avant le milieu de la beauté est beaucoup trop gratuite. L'humour du film est aigre, tant les seins et les allusions phallique fusent, si bien qu'on ne sais plus en quoi le film est critique. Trop c'est trop.
Le personnage de Octave n'est en rien celui qu'on à pu connaitre dans 99F. Gaspard Proust qui l'incarne dans se nouvel opus n'a pas vraiment de personnalité fixe et change d'avis comme une girouette au grès du vent. Tantôt nonchalant et rebelle, tantôt pleutre, ça ne prends pas. Malgré les efforts des acteurs, ce reproche est valable à plusieurs d'entre eux, notamment ceux au centre de l'intrigue. On notera également une mention spéciale au caméo de Beigbeder qui de prime abord nous fait sourire, puis finalement nous coupe du récit pour essayer de justifier maladroitement le film.
Au sortir du film, on se demande si le tournage du film n'as pas tout simplement été une excuse pour faire la fête.