En 1940, Thomas Hudson vit retiré dans une île aux Bahamas et occupe son temps entre pêche et sculpture. Ses trois fils viennent lui rendre visite. L'un d'eux va s'engager dans la guerre. Cette adaptation d'Hemingway est fidèle à l'écrivain qui partage beaucoup de points communs avec le héros du film, au soir de son existence. Une mélancolie sourde parcourt ce film hybride trop nettement séparé entre trois parties bien distinctes, la dernière, la plus riche en action, étant de loin la moins probante. Après Patton, L'île des adieux marque une nouvelle collaboration entre Schaffner et le grand George C. Scott lequel livre une prestation totalement aboutie. Le film est très inégal mais séduit en partie par sa mise en scène subtile et sa tonalité grave et pessimiste qui contraste avec la splendeur des pausages caribéens.

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le 20 juin 2020

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