Cette adaptation cinématographique du roman de William Golding parvient à captiver l'attention grâce à la performance solide de ses jeunes acteurs. Avec son choix de casting (on y découvre un James Badge Dale alors âgé de 12 ans) le réalisateur Harry Hook parvient à dépeindre avec justesse l'évolution de jeunes esprits confrontés à l'isolement sur une île déserte. Ces acteurs en herbe offrent des interprétations convaincantes et réalistes, et c'est là, la grande force de ce métrage.
Les paysages de l'île sont bien capturés, établissant une atmosphère immersive, mais certains plans manquent de créativité et de profondeur. La photographie a tendance à transformer de nombreuses scènes en récits de voyage, notamment au travers des transitions entre les scènes, ce qui a tendance a cassé le rythme et réduire l'intensité des moments cruciaux du récit. La mise en scène très linéaire venant s'ajouter à ce constat. Une fois qu'on a compris ce qui va se passer, il y a peu de surprises. Ça arrive.
En dépit de ses quelques imperfections, "Lord of the Flies" reste une adaptation valable d'un roman intemporel qui permet de se questionner sur la nature humaine, la survie et les conséquences de l'absence de structures sociales.
La réplique marquante
"We can't expect to be rescued. We have to rescue ourselves." - Ralph