L’isle rouge :
Robin Campillo est loin de l’émotion coup de poing des 120 battements par minute mais nous touche encore en plein cœur. Nous voilà plongés en 1972 au sein d’une base militaire à Madagascar en pleine décolonisation. Robin a huit ans et vit avec ses deux frères et ses parents leur dernière année dans un gettho d’expatriés. Si déjà on se laisse happer par la vie quotidienne filmée avec une subtile nostalgie à hauteur d’enfant les séquences pseudo filmées-animées de fantomette apportent une touche de sensibilité et paradoxalement de réalité supplémentaire quant aux sombres évènements inhérents à la décolonisation. Le temps s’écoule dans la langueur des paysages magnifiquement filmés, un paradis Impeccablement mis en scène pour les uns dont on entrevoit bien les les déchirements sociaux et familiaux et une réappropriation légitime pour les combattants d’une terre ancestrale.

passioncaro
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le 11 juin 2023

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