30 semaines en ballon et une viking
Au début, j'étais plutôt enthousiaste. Cette histoire de ballon qui n'est pas sans rappeler Jules Verne, où l'on part au pôle Nord sur un coup de tête, c'est une bonne entrée en matière pour un film d'aventures. Et puis il y a un petit chien rigolo qui sert à rien, de jolis décors peints de la banquise... Que demander de plus?
Et c'est là que ça commence à se casser la gueule, on arrive chez les vikings, on enchaîne quelques très beaux plans d'ensemble... Et c'est tout. Voilà, l'histoire disparaît en même temps que le rythme, le film se transforme en cours d'histoire approximatif sur les viking. Surtout que, même si l'univers est assez mignon et naïf, la photographie est assez moche (sauf sur les plans d'ensemble avec les toiles justement), la palette de couleur ayant particulièrement mal vieilli.
Bref, ne reste plus que la très charmante Agneta Eckemyr (une playmate apparemment) pour sauver le film dans sa seconde partie, même si elle en a un peu rien à foutre quand même parfois. Mention spéciale à la scène du baiser où, juste avant la coupe, elle regarde le sol dégoutée d'avoir embrassé un type probablement bien en dessous de ses standards de beauté.
Heureusement, même si le film passe un peu à côté de ce qu'il aurait pu développer dans le territoire viking, comme une relation père-fils à peine effleurée ou encore la question du choc de civilisation qui se résout en trente secondes à la fin, les aventures reprennent un peu, et on ne s'ennuie pas.
Un film d'aventure plutôt sympathique à voir si l'on est en famille j'imagine, histoire de montrer aux bambins à quoi ressemble une belle norvégienne.