Honnêtement, à l'exception de twelve monkeys et fear and loathing in Las Vegas , j'ai détesté tout les films de Gilliam au premier visionnage... et surtout Brazil. il a souvent de la peine à rendre ses personnages attachants. Peine à raconter une histoire de manière limpide et cohérente... ce qui, je trouve, nuit aux enjeux du recit.
Néanmoins, je sais que, à chaque fois, s'arrêter là serait pure folie. En effet, un film de Gilliam se doit d'être vu de multiple fois pour être apprécié à sa juste valeur . Et celui-ci ne fait pas exception à la règle.
Ce que j'ai détesté dans celui là, c'est qu'on voit, métaphoriquement, les ficelles du truc... mais à chaque fois les films de Gilliam me font le même effet : ce que je déteste au premier abord apporte un charme à l'ensemble apres coup... ainsi, j'ai apprécié le ton décalé du film, cette façon d'être franchement imparfait comme le spectacle de parnassus dans le film. Je trouve apres coup que le film est très sincère et fabriqué avec beaucoup de cœur. Je me suis pris au jeu de l'imtellectualisation du film ? Qui est ce de parnassus? Le film jouant en permanence des métaphores... comme celle du miroir, quelle est la métaphore derrière le récit trop simple?
Parnassus raconte le monde... Un journaliste? Le miroir... Le daily mirror? Un journal? Un journaliste qui a vendu son âme au diable?... bref j'ai retrouvé ce qui a toujours fait le sel de film de Gilliam. Ces films à tiroir où rien n'est expliqué, où on ne prend pas le spectateur pour un imbécile. Gilliam, je déteste vos films à leur première vision, mais j'adore votre vision du cinéma. Bisou sincère